La Martinique
mercredi 9 mars 2011
Bienvenue en Martinique
La Martinique est à la fois une région d'outre-mer et un département d'outre-mer français (numéro 972). Elle devrait son nom à Christophe Colomb qui la découvre le 15 juin 1502. L’île est alors appelée « Jouanacaëra-Matinino », habitée par les Kalinas[1], qui aurait désigné une île mythique chez les Taïnos d’Hispaniola. Le nom a évolué selon les prononciations en Madinina, « l’île aux fleurs », Madiana, Matinite et enfin, par influence de l'île voisine de la Dominique, le nom est devenu Martinique. Selon l’historien Sydney Daney, l’île aurait été appelée « Jouanacaëra », par les Caraïbes, ce qui signifierait « l’île aux iguanes ». Elle est devenue française en 1635. Faisant partie de l'archipel des Antilles, elle est située dans la mer des Caraïbes, à environ 450 km au nord-est des côtes de l'Amérique du Sud, et environ 700 km au sud-est de la République dominicaine.
Les Fetes et Jours Fériés
Les jours fériés sont les mêmes qu'en métropole. Le Mardi Gras est considéré comme un jour férié.
La Martinique possède quelques fêtes locales particulièrement importantes : le carnaval, dernière semaine de février et 1ère semaine de mars, la fête des Cuisinières en août, la Toussaint. La fête de Victor Schoelcher, le 21 juillet, commémore l'abolition de l'esclavage.
La Martinique possède quelques fêtes locales particulièrement importantes : le carnaval, dernière semaine de février et 1ère semaine de mars, la fête des Cuisinières en août, la Toussaint. La fête de Victor Schoelcher, le 21 juillet, commémore l'abolition de l'esclavage.
Pâques
Le Vendredi saint est une fête religieuse très respectée aux Antilles. Elle se traduit par de longues processions aux calvaires des bourgs et des communes de la Martinique. En signe de deuil, les cloches ne sonnent pas ; une sorte d'instrument en bois, le rara, qu'on fait tourner à l'aide d'un bâtonnet, appelle les fidèles aux vêpres.
Autrefois, le lendemain, le samedi "gloria", au réveil des cloches, une foule de gens se jetaient à l'eau ou se lavaient le visage, et chacun arrosait sa maison afin d'avoir de la chance toute l'année.
Le lundi de Pâques est la journée de réjouissances par excellence. On se rend à la plage ou à la rivière pour se baigner, jouer de la musique, s'amuser et déguster punchs, salade de concombres, tomates et oeufs durs, chiquetaille de morue, féroce (avocat et farine de manioc pimentés) et surtout le matoutou de crabes, délicieux mélange de riz et de crabes de terre.
Le Vendredi saint est une fête religieuse très respectée aux Antilles. Elle se traduit par de longues processions aux calvaires des bourgs et des communes de la Martinique. En signe de deuil, les cloches ne sonnent pas ; une sorte d'instrument en bois, le rara, qu'on fait tourner à l'aide d'un bâtonnet, appelle les fidèles aux vêpres.
Autrefois, le lendemain, le samedi "gloria", au réveil des cloches, une foule de gens se jetaient à l'eau ou se lavaient le visage, et chacun arrosait sa maison afin d'avoir de la chance toute l'année.
Le lundi de Pâques est la journée de réjouissances par excellence. On se rend à la plage ou à la rivière pour se baigner, jouer de la musique, s'amuser et déguster punchs, salade de concombres, tomates et oeufs durs, chiquetaille de morue, féroce (avocat et farine de manioc pimentés) et surtout le matoutou de crabes, délicieux mélange de riz et de crabes de terre.
La Toussaint
Le soir de la Toussaint vous assisterez à un spectacle unique. De même que dans les églises les fidèles allument des cierges et des bougies pour les défunts de même, ce soir-là, les cimetières sont illuminés par des milliers de bougies allumées sur les tombes pour éclairer les morts qui sont veillés toute la nuit par leurs proches.
Le soir de la Toussaint vous assisterez à un spectacle unique. De même que dans les églises les fidèles allument des cierges et des bougies pour les défunts de même, ce soir-là, les cimetières sont illuminés par des milliers de bougies allumées sur les tombes pour éclairer les morts qui sont veillés toute la nuit par leurs proches.
Noël
La veillée du 24 décembre est l'une des plus belles et des plus gaies de l'année. Les familles se regroupent pour chanter, danser et manger.
Les cantiques traditionnels ont pris à la Martinique et à la Guadeloupe des rythmes de valses, de bel airs, de mazouks et de biguines. Les paroles sont strictement respectées, mais le rythme antillais ou africain y a posé son empreinte.
La veillée du 24 décembre est l'une des plus belles et des plus gaies de l'année. Les familles se regroupent pour chanter, danser et manger.
Les cantiques traditionnels ont pris à la Martinique et à la Guadeloupe des rythmes de valses, de bel airs, de mazouks et de biguines. Les paroles sont strictement respectées, mais le rythme antillais ou africain y a posé son empreinte.
Les fêtes patronales
Chaque année, les communes, villes, bourgs et villages fêtent les saints de leurs églises au rythme des tambours bel air, des gro ka pour accompagner des grangé manioc, des laghias, des toumblack, des tombé évé et autres danses des campagnes. Si la messe et la procession sont de rigueur, le charme des fêtes réside surtout dans ces bars ou "buvettes" décorés de guirlandes, de madras, de tapis multicolores, où l'on prend le décollage au rhum sec et où l'on mange des accras de morue croustillants, du boudin chaud, de la morue frite recouverte d'un coussin d'oignons rissolés, des colombos de poulet ou de cabri, des courts-bouillons de poisson et autres mets créoles pimentés et agrémentés d'épices.
Chaque année, les communes, villes, bourgs et villages fêtent les saints de leurs églises au rythme des tambours bel air, des gro ka pour accompagner des grangé manioc, des laghias, des toumblack, des tombé évé et autres danses des campagnes. Si la messe et la procession sont de rigueur, le charme des fêtes réside surtout dans ces bars ou "buvettes" décorés de guirlandes, de madras, de tapis multicolores, où l'on prend le décollage au rhum sec et où l'on mange des accras de morue croustillants, du boudin chaud, de la morue frite recouverte d'un coussin d'oignons rissolés, des colombos de poulet ou de cabri, des courts-bouillons de poisson et autres mets créoles pimentés et agrémentés d'épices.
Combats de Coqs
Importés aux Antilles par les conquistadores espagnols, ils restent en honneur en Martinique et sont fort prisés. Ils se déroulent de Novembre à Juillet, dans des gallodromes ou pitts (le mot, d'origine irlandaise, désigne les arènes). Il n'est pas rare d'y voir des touristes miser avec passion sur des coqs qui se battent parfois à mort. Les rencontres ont généralement lieu le samedi après-midi et le dimanche.
Les entraîneurs sont payés à prix d'or pour bichonner ces vedettes à plumes car les combats de coq sont des jeux d'argent où les sommes engagées sont très importantes. Chaque coq a son pedigree et peut valoir jusqu'à huit mille francs. Tel un pur sang, il est massé, entraîné et nourri avec des pâtées riches en protéines dont la composition reste le secret de l'entraîneur ; puis il est jeté dans l'arène. Le vainqueur est proclamé champion et sa côte montera avant de retomber, d'un seul et fatal coup à la gorge lors d'un prochain combat. Le vaincu ira à la marmite dans l'ingratitude la plus totale.
De même que les concours d'attelages de boeufs tirants, offrent de nouvelles sensations aux éventuels parieurs.
Les entraîneurs sont payés à prix d'or pour bichonner ces vedettes à plumes car les combats de coq sont des jeux d'argent où les sommes engagées sont très importantes. Chaque coq a son pedigree et peut valoir jusqu'à huit mille francs. Tel un pur sang, il est massé, entraîné et nourri avec des pâtées riches en protéines dont la composition reste le secret de l'entraîneur ; puis il est jeté dans l'arène. Le vainqueur est proclamé champion et sa côte montera avant de retomber, d'un seul et fatal coup à la gorge lors d'un prochain combat. Le vaincu ira à la marmite dans l'ingratitude la plus totale.
De même que les concours d'attelages de boeufs tirants, offrent de nouvelles sensations aux éventuels parieurs.
La musique
La musique martiniquaise est typique. La biguine est son émanation essentielle, mais la valse et la mazurka animent également les bals car les Martiniquais ont une prédilection toute particulière pour la danse.
Il se danse en couple, collé serré, l'homme tient la femme par la taille et la femme enlace un bras autour du cou de son cavalier.
Il puise ses origines dans le kompa d'Haïti, Cadence Lypso (Calypso) de La Dominique, et la biguine ou le rythme du carnaval des Antilles Françaises (Martinique et Guadeloupe) et de la Guyane, le « mas a senjan » (masque de Saint-Jean), avec les synthétiseurs du funk, les guitares du rock et du soukouss, les cuivres de la salsa...
Le Zouk Love est une variante du Zouk caractérisée par un rythme plus lent, plus doux et sensuel. Il s'agit de chanson d'amour pour la plupart des morceaux. Les textes des chansons parlent souvent d'amour et de problèmes sentimentaux.
La Langue
En tant que département et région d'outre-mer (DROM), le français constitue la langue officielle de l'île comme sur l'ensemble du territoire de la République française. La population utilise aussi couramment le créole martiniquais qui ne connait en aucun cas un déclin de sa pratique comme peuvent le connaître bien d'autres langues régionales en hexagone.
La langue créole n'est pas un simple code de communication. C'est aussi l'expression de tout un peuple et le véhicule privilégié d'une culture, voire d'un état d'esprit. Le créole est facilement parlé dans la rue, en famille, entre amis, sur les ondes, dans les églises, il s'agit véritablement d'une deuxième langue.
Le statut du créole a changé depuis la création en 2000 d'un CAPES en langue et culture régionales, option créole. Autrefois langue méprisée, aujourd'hui la langue créole est enseignée dans le secondaire et à l'université des Antilles et la Guyane. En effet, une licence, un master et un doctorat de langue et culture régionales option créole existent depuis une dizaine d'années sur le campus de Schœlcher. Autre avancée positive, en 2007, l'écrivain Raphaël Confiant publie, aux éditions Ibis rouge, le premier Dictionnaire créole martiniquais - français.
Le G.E.R.E.C (Groupe d'études et de recherches en espace créolophone) fondé en 1975 par le professeur Jean Bernabé, tente depuis plus de 30 ans de codifier le créole martiniquais. C'est la graphie du G.E.R.E.C, qui fait référence en Martinique. Les défenseurs de la langue créole en Martinique sont incontestablement les écrivains du mouvement littéraire la créolité, Raphaël Confiant, Patrick Chamoiseau, et Jean Bernabé.
Spécilaités Culinaires
Boissons
- Rhum agricole et industriel (respectivement en exemple : Rhum Clément agricole et le Rhum Negrita industriel)
- Thé pays (citronelle, atoumo, corossol...)
- Dlo kako (chocolat à l'eau)
- Chocolat Première Communion (ou chocolat martiniquais)
- Mabi (macération d'écorces) héritage des Caraïbes
- Jus (prunes de Cythère, mangue, corossol, canne à sucre, goyave, tamarin, fruit de la passion, ananas, citron, oranges, orange amère, mandarine)
Plats
- Colombo de porc, de poulet (recettes avec des épices dont le curry, originaires d'Asie du Sud).
- Chatrou aux riz et pois rouges (chatrou = poulpe, pois rouges = haricots rouges)
- Macadam (plat à base de riz et de morue).
- Poulet boucané.
- Brochette de lambi (coquillage communément appelé conque)
- Ti-nain lanmori (banane verte avec de la morue, consommé traditionnellement au petit-déjeuner).
- Ti-nain tripes (bananes vertes avec des tripes de mouton, et des légumes)
- Migan fruit-à-pain (sorte de purée avec de gros morceaux de fruit-à-pain et de la salaison de cochon)
- Féroce d'avocat (boulette d'avocat à la morue roulée dans de la farine de manioc).
- Accras de morue (ou Marinades de morue, beignets).
- Accras de titiris (ou Marinades de titiris, beignets de petits poissons)
- Pâté en pot (soupe à base de légumes, abats de mouton de vin blanc et de câpres).
- Dombré (accompagnement de plats, boulette de farine et d'eau avec quelques épices).
- Kalalou (autre soupe verte contenant des feuilles de calalou et des gombos).
- Boudin créole
- Pain au beurre chocolat également appelé « chocolat de première communion » car servi à cette occasion (boisson chocolatée agrémentée d'épices servie avec un pain au beurre).
- Gratin de christophine, de banane jaune, de papaye et de fruit à pain.
- Chèlou
- Trempage
- Matoutou (crabe, riz et épices)
- Tête d'oursins farcie
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